Le 3 juin 2005 (Montréal)
La Société Elizabeth Fry du Québec, qui dirige la maison de transition Thérèse-Casgrain à Notre-Dame-de-Grâce, tient à confirmer qu’elle n’hébergera pas Karla Homolka lorsque celle-ci sera libérée à la fin de sa sentence au début du mois de juillet 2005.
En dépit des nombreuses déclarations à cet effet, il n’a jamais été question que Madame Homolka s’installe à la Maison Thérèse-Casgrain ou dans le quartier de Notre-Dame-de-Grâce, a indiqué aujourd’hui la directrice générale de la Société Elizabeth Fry du Québec, Ruth Gagnon.
« La Société Elizabeth Fry, dont la mission est d’aider et d’appuyer les femmes criminalisées et incarcérées, offre ses services à Madame Homolka sur une base volontaire. Dans le contexte actuel, et vu la très forte attention des médias, l’hébergement à la maison de transition à Notre-Dame-de-Grâce ne serait pas le meilleur moyen de l’aider. »
« Nous cherchons à offrir à nos clientes les meilleurs moyens pour réaliser leur réinsertion sociale avec succès. Nous offrirons nos services à Madame Homolka mais autrement. Toutes les ex-détenues qui sont motivées à entreprendre une réinsertion sociale positive ont droit à nos services en toute confidentialité. »
« Nous suivons avec intérêt les procédures judiciaires qui se déroulent devant le tribunal à Joliette. Quelle que soit la décision, nous la respecterons. Afin de nous permettre de nous consacrer à notre travail auprès des femmes, la Société Elizabeth Fry du Québec n’effectuera aucune déclaration à cet effet. »
« Enfin, il faut noter que Madame Homolka est représentée devant les tribunaux par une avocate en pratique privée. Ses services n’ont pas été retenus et ne seront pas défrayés par la Société Elizabeth Fry. »
Administrée par la Société Elizabeth Fry du Québec, la Maison Thérèse-Casgrain offre l’hébergement aux femmes criminalisées pour des séjours pouvant varier de quelques semaines à plusieurs années. Elle peut accueillir plus de 25 femmes à la fois et offre aussi un programme de cohabitation mère-enfant pour celles qui y sont admissibles. Les employés et les bénévoles de l’établissement offrent toute une série de mesures et de programmes visant à aider les femmes à effectuer leur réinsertion sociale, dont de l’aide en vue d’obtenir la formation professionnelle, pour trouver un emploi ou retourner aux études.
Source :
Ruth Gagnon Société Elizabeth Fry du Québec (514) 489-2116