Plusieurs articles, rapports et recherches académiques sont disponibles ici. Certains ont été réalisés en collaboration avec la SEFQ et traitent des enjeux touchant les femmes et les personnes de diverses identités de genre criminalisées et incarcérées. 

Victimisation et criminalité au féminin

2022 | Le Beccaria

Ce cinquième numéro, qui a pour thème « victimisation et criminalité au féminin », se penche sur diverses réalités de femmes victimes et de femmes contrevenantes ainsi que sur des portraits inspirants d’intervenant.e.s et de professionnel.le.s œuvrant auprès de celles-ci. On y retrouve également des résultats de recherche, de même que des programmes et des projets novateurs d’ici et d’ailleurs. Les articles du webzine Le Beccaria contribuent à la mise à jour des connaissances de nos membres certes, mais aussi à celles des partenaires et du grand public. Cette édition vise ainsi à favoriser les échanges et le questionnement autour d’un sujet d’actualité au cœur de la pratique professionnelle des criminologues.

Vers une guérison collective : (re)connaître les expériences des femmes autochtones en prison provinciale au Québec.

2022 | Guérison Collective Healing

Ce rapport résume un projet de recherche qui a débuté en 2018 avec l’intention d’étudier les manières de mieux soutenir la guérison des femmes autochtones aux prises avec le système de justice pénale. La recherche porte sur la représentation disproportionnée des femmes autochtones dans les prisons du Canada, et plus particulièrement au Québec.

Art communautaire et alternatives à l’incarcération : penser le système pénal à l’aune des théories

2022 | Mémoire

Mémoire de Maîtrise en droit et société par Judith Vernus.

Ce mémoire s’apparente à une réflexion sur les fondements des systèmes pénal et carcéral, ainsi que sur les possibles alternatives à ceux-ci dans une perspective féministe et abolitionniste. Plus précisément, il prend la forme d’une étude de cas d’un projet d’art communautaire réalisé par des femmes judiciarisées et portant sur leurs expériences de l’incarcération.

Femmes en prison

2019 | Télé-Québec, émission Banc public

Emission diffusée en août 2019 sur Télé-Québec réalisée en partenariat avec l’équipe de la Société Elizabeth Fry du Québec. « Les femmes forment une toute petite proportion de la population carcérale – autour de 5 % – et elles sont souvent incarcérées pour des crimes dits « de survie » , sans violence. Elles présentent généralement peu de risque au plan de la sécurité et sont nombreuses à être mères – et souvent chefs – de famille. La prison, avec l’extrême rigidité qu’elle impose et le stigma qu’elle génère, est-elle vraiment leur place? Ne pourrait-on pas miser sur une meilleure façon de contrer la criminalité féminine? »

Guide d’informations juridiques : femmes judiciarisées

2019 | Éducaloi

Documents paru en mai 2019, conçu en partenariat avec Educaloi. Il s’agit d’un guide d’informations juridiques à destination des femmes judiciarisées et d’un manuel d’animation à destination des intervenants.

Une voix différente

2018 |

Vous pouvez consulter le rapport pour une proposition d’un modèle innovateur en matière de gestion des services correctionnels pour la clientèle féminine « une voix différente » produit par le comité de travail formé dans le cadre de l’entente de partenariat entre le ministère de la Sécurité publique et la Société Elizabeth Fry du Québec.

La situation des femmes dans le système pénal

2018 | SEFQ

La conférence La situation des femmes dans le système pénal organisée de la cadre du 40e anniversaire de la Société Elizabeth Fry du Québec en mai 2018 est visionnable en intégralité sur la chaîne YouTube Elizabeth Fry.

Le travail des femmes incarcérées : quels apports pour la théorie du sexage

2017 | Mémoire

Mémoire de maîtrise en sociologie par Vanessa L’Écuyer.

Ce mémoire porte sur le travail effectué par les femmes incarcérées. Nous nous intéressons à la manière dont ce travail est organisé, donc à la distribution des tâches et au sens de ses divisions. Nous avons adopté une définition extensive du concept de travail, issue des recherches féministes, qui inclus le travail salarié, mais aussi le travail gratuit de soin et d’entretien d’autres êtres humains. Nous ajoutons à cette définition le travail criminalisé et le travail non-libre. Quelle est la spécificité du travail carcéral effectué par les détenues au regard des autres formes de travail auxquelles les femmes sont prioritairement affectées?

Vous pouvez consulter en cliquant ici le Powerpoint de la présentation de Madame L’Écuyer réalisée dans le cadre de la rencontre-discussion du vendredi 18 octobre 2019 à l’UdeM intitulée de la détention à la réintégration sociale : la réalité des femmes. Cette conférence est disponible sur la chaine Youtube de la Société Elizabeth Fry du Québec en cliquant ici.

Femmes, prisons et quotidienneté : feuilletons ethnographiques

2017 | Mémoire

Mémoire de maîtrise de sociologie de Sophie Coulombe.

Ce mémoire est une incursion en milieu carcéral provincial féminin dont l’objectif premier est de délinéer les formes de la vie quotidienne des femmes incarcérées par le biais d’une ethnographie. La démarche que je propose est inductive et s’inspire de l’approche de Siegfried Kracauer, journaliste, critique de cinéma et sociologue allemand du début du XXe siècle.

Les femmes dans le système de justice pénale : constats, défis et particularités

2017 | Porte Ouverte

Porte ouverte, la revue de l’Association des services de réhabilitation sociale du Québec, volume XXIX, numéro 1, 2017

SOMMAIRE DE LA REVUE

ÉDITORIAL

p.4 / La réforme des prisons pour femmes au Québec : une histoire en deux temps

P.5 / The Reform of Prisons for Womens in Quebec : a Two-Part Story

LES FEMMES DANS LE SYSTÈME DE JUSTICE PÉNALE : CONSTATS, DÉFIS ET PARTICULARITÉS

p.6 / Abolir l’isolement et repenser la prison

p.8 / La reconnaissance de l’art communautaire comme vecteur de transformation sociale par un organisme engagé auprès des femmes judiciarisées

p.11 / La danse-thérapie en milieu d’enfermement : un programme novateur et prometteur

p.14 / Quand l’austérité s’en prend aux détenues

p.16 / Intervenir sur la victimisation des femmes vivant avec une déficience intellectuelle dans le but de réduire la délinquance

p.19 / Préserver les liens mère-enfant : un défi pour les femmes judiciarisées, une mission pour Continuité-famille auprès des détenus – CFAD

p.22 / Ateliers innovants en milieu carcéral pour femmes au Québec : quand la justice réparatrice rencontre la communication NonViolente

p.26 / Travailler au quotidien auprès de femmes judiciarisées

p.28 / Portrait de la criminalité des femmes : comprendre une réalité immuable

RÉSEAU

p.31 / Défi bateaux-dragons – Une activité communautaire de feu !

P.32 / Les programmes offerts aux femmes à Réhabilitation de Beauce

p.33 / Le Cabaret de la Seconde Chance – Une deuxième édition plus que réussie !

La prison…et après

2016 | L'Itinéraire

Article paru dans le journal l’itinéraire du 1er octobre 2016 (volume XXVIII, numéro 19) par Alexandra Guellil.

Le journal itinéraire a sorti un dossier très pertinent sur l’univers carcéral et la possibilité de réinsertion sociale d’une personne ayant purgé une peine de prison. Une des résidentes de la Maison de transition Thérèse-Casgrain a accepté de témoigner et de confier son parcours. La directrice générale de la Société Elizabeth Fry du Québec, Ruth Gagnon a répondu également aux questions de la journaliste. Elle rappelle entre autres que le système carcéral et pénal a été construit en fonction de la majorité soit pour les hommes, et qu’il est nécessaire de travailler davantage afin de l’adapter aux réalités des femmes. Pour consulter le dossier complet www.itineraire.ca

De Tanguay à Leclerc : un transfert de détenues controversé

2016 | L'Esprit Libre

Article paru dans la revue web l’Esprit libre le 26 mai 2016 par Marye-Claude Belzile.

En septembre 2015 près de 300 détenues (et prévenues) de l’établissement de détention Maison Tanguay ont appris l’annonce de la fin de leur séjour dans cette prison, dès lors déclarée désuète par le Ministère de la Sécurité publique. De nombreuses inquiétudes quant à ce changement d’établissement ont été soulevées par les détenues elles-mêmes, mais aussi par des travailleurs du milieu carcéral québécois et des criminologues spécialistes du droit des détenu.e.s.

Les questions les plus délicates concernent la vétusté de l’établissement Leclerc (aussi déclaré désuet en 2012), la problématique de la mixité, la configuration des lieux, le rapatriement des programmes et services offerts, la formation des intervenant.e.s ainsi que la criminalisation des femmes…

Un modèle québécois pour penser la sortie de prison

2016 | Alter Échos

Article par Sophie Mangado paru dans le numéro 423 de la revue belge Alter Échos.

Au Québec, les centres résidentiels communautaires (CRC) offrent une voie aux personnes judiciarisées les plus vulnérables. Une alternative à la récidive. En collaboration avec les services correctionnels (équivalent de l’administration pénitentiaire), des organismes privés à but non lucratif chapeautent un réseau de services à travers la province depuis les années 80. Un modèle de partenariat unique au Canada, qui a fait ses preuves malgré les défis. Et qui pourrait essaimer chez nous.

La Surpopulation dans le milieu carcéral féminin au Canada (résumé de recherche)

2015 | École de Criminologie, Université de Montréal

Par Frédéric Mercier, sous la direction de Jo-Anne M. Wemmers, PhD.

La population carcérale féminine, qui constitue entre 2 et 9 % de la population carcérale totale (Office des Nations unies contre la drogue et le crime (2009) est en forte croissance à l’échelle mondiale. Dans certains pays, cette augmentation est même supérieure à celle observée pour la population masculine (Bastick, 2005). Dans cette « ère d’incarcération de masse », la question de la surpopulation dans les établissements de détention se pose ainsi que de ces effets sur les individus incarcérés.

Selon la littérature sur le sujet, il y a surpopulation dans un milieu carcéral lorsque 80% de la capacité maximale (indiquée) de l’établissement est atteinte (Steiner & Wooldredge, 2009). Ce phénomène engendre plusieurs effets individuels et organisationnels nommément une baisse de l’accessibilité aux ressources (Haney, 2012, Huey & McNulty, 2005, Bukurura, 2003), l’amplification et l’accélération de la détérioration du bien-être psychologique et physique (Haney, 2012, Sharkey, 2010, Steiner & Wooldredge, 2009, Kupers, 1996) et la complexification des relations interpersonnelles (Haney, 2012, Gove, Hugues & Galle, 1979). Toutefois, les recherches ayant identifié les précédents effets ont pour la plupart été conduites sur des populations masculines si bien qu’il est difficile de statuer à propos des femmes incarcérées. La présente recherche a pour but de remédier à cette situation en s’attardant spécifiquement à la population carcérale féminine canadienne et à leur expérience de la surpopulation.

Confessions d’une voleuse à l’étalage

2014 | Clin d'oeil

Article par Julie Champagne.

Elles sillonnent les allées des magasins, puis, dans un élan irrationnel, elles volent des vêtements, des cosmétiques ou même des sachets de sucre. Comment expliquer cette pulsion inavouable? Une récidiviste brise le silence et nous raconte son histoire.

Faut-il abolir la prison à vie ?

2014 | Europe 1

Denis Salas, magistrat et essayiste, auteur de l’ouvrage Le Courage de juger, est contre la prison à vie et vient soumettre son point de vue aux auditeurs d’Europe 1.

Évaluation d’un programme alternatif pour contrevenantes

2013 | Criminologie

Éloïse Meunier, Jo-Anne Wemmers et Estibaliz Jimenez
Criminologie, vol. 46, n° 1, 2013, p. 269-287.

La criminalité féminine est caractérisée par des crimes de nature économique ou commerciale. Des programmes communautaires peuvent offrir aux contrevenantes une solution de rechange au processus pénal. Dans cet article, nous présentons les résultats d’une évaluation du programme « Entraide Vol à l’Étalage » (E.V.E.). Il s’agit d’un programme présentenciel offrant aux femmes accusées de vol à l’étalage ou d’autres délits à caractère économique, au Québec, la possibilité de participer à un programme d’éducation et de prévention. Les résultats démontrent que les femmes qui participent au programme E.V.E. reçoivent des sentences plus clémentes et présentent moins de récidives que des femmes ayant commis des délits de même nature, mais n’ayant pas suivi le programme.

Le public ne souhaite pas réellement resserrer les lois

2011 | 24 heures Montréal

Article de Étienne Laberge.