Article de Marye-Claude Belzile paru dans la revue web L’Esprit libre le 26 mai 2016
En septembre 2015, près de 300 détenues (et prévenues) de l’établissement de détention Maison Tanguay ont appris la fin de leur séjour dans cette prison, dès lors déclarée désuète par le ministère de la Sécurité publique. De nombreuses inquiétudes quant à ce changement d’établissement ont été soulevées par les détenues elles-mêmes, mais aussi par des travailleurs et travailleuses du milieu carcéral québécois et des criminologues spécialistes du droit des personnes détenues.
Les questions les plus délicates concernent la vétusté de l’Établissement Leclerc (aussi déclaré désuet en 2012), la problématique de la mixité, la configuration des lieux, le rapatriement des programmes et services offerts, la formation des intervenantes et intervenants, ainsi que la criminalisation des femmes.